Le terme « mandala » vient du Sanskrit, le langage des Brahmans en Inde. Il signifie «  cercle, sphère, unité, totalité ». Il s’agit d’une forme géométrique et symétrique organisée autour d’un point central. Dans le bouddhisme, il s’agit d’une représentation symbolique de l’univers, servant de support à la méditation. Les mandalas sont très symboliques dans les cultures hindoue et bouddhiste. Ils représenteraient pour ces peuples différents aspects de l’univers. Ce sont des symboles de prière essentiellement en Chine, au Japon et au Tibet. Ils sont également présents dans d’autres civilisations, comme notamment celles de tradition chrétienne. Ils s’apparentent alors à la forme de rosaces, très colorées et parfois très complexes, dans les églises. Leur but étant de capter la lumière pour élever vers le divin. L’impossibilité de dater précisément leur apparition laisse à penser qu’ils existeraient en réalité depuis la nuit des temps. Dans toutes les civilisations, le cercle est le symbole de la vie. Ce qui confère aux mandalas une présence et une pratique universelles. Le cercle n’a ni commencement ni fin, il est une figure unique et parfaite. Il est le symbole de la perfection et de l’harmonie. Et c’est cette harmonie que nous retrouvons dans la création d’un mandala.

Le mandala n’est pas un simple dessin ou un simple coloriage. Il agit sur nous de manière inconsciente et ses effets sont aujourd’hui reconnus par grand nombre de recherches et de spécialistes. Il est fréquemment utilisé par les personnels soignants et éducatifs.

Au début du 20e siècle C.G. Jung, médecin psychiatre suisse de renommée internationale, définit le mandala comme le miroir de notre état intérieur. Il est le premier à utiliser le mandala comme outil thérapeutique. Il s’en sert notamment pour aider ses patients à retrouver un équilibre, une cohérence et une paix intérieure.

Il est utilisé partout dans le monde comme technique de création et de centrage. Il permet d’exprimer l’imaginaire ou tout simplement de se concentrer. Traditionnellement en Inde, les mandalas sont créés avec du sable de couleur. Ce sont des œuvres éphémères mettant en avant  le fait que tout finit par disparaitre, soulevant ainsi l’importance de vivre dans l’instant présent.

La structure particulière du mandala permet d’accéder de manière simple à la concentration. Cette structure, délimitée, fermée et centrée, offre une sensation de sécurité. En découle un effet relaxant, une atténuation, voire disparition, du stress. Le stress étant maîtrisé, le cerveau est libéré et se rend alors plus disponible aux apprentissages.

Il s’agit d’une activité simple sans enjeu, permettant de laisser de côté les sources de contrariétés. Concentrés sur notre dessin, nous oublions ce qui nous entoure et nous nous autorisons un certain lâcher-prise. Le choix des couleurs n’est pas non plus anodin. Elles mettent en évidence notre état intérieur à l’instant présent. La couleur de notre mandala donne la couleur de notre état d’âme du moment. Inversement elle peut également nous donner une indication sur les couleurs que nous aimerions voir fleurir dans notre vie.

Travailler sur un mandala, est une des rares activités qui permettent de faire fonctionner les deux hémisphères du cerveau en même temps.  Ainsi, le droit est axé sur le sens artistique, l’intuition, la créativité, pendant que le gauche planche sur l’organisation, la logique, la gestion de l’espace et la symétrie. Cet équilibre cérébral offre alors une sensation de détente. Il est source d’harmonisation et de paix intérieure.

Trucs et astuces pour dessiner facilement un mandala.

PAGE EN CONSTRUCTION